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Édito de Philippe Platel

La dimension fondamentale du festival est son ancrage territorial, puisqu’à chaque édition, il se bâtit grâce et avec tous les acteurs culturels du territoire. Le festival s’étend dans toute la Normandie, tant dans les lieux consacrés de la culture, que dans des lieux inattendus, afin de s’ouvrir au plus grand nombre.

Pour cette 5e édition, le festival invite le monde à célébrer les 150 ans de l’impressionnisme avec des figures de la création contemporaine internationale, David Hockney, Robert Wilson, Sean Scully pour n’en citer que trois.

Normandie Impressionniste se singularise également par l’accent mis sur la pluridisciplinarité des événements. La musique, la danse, le cinéma, l’opéra sont des composantes essentielles de notre proposition, souvent par hybridation avec les arts visuels.

De nombreux artistes contemporains, sans forcément s’en revendiquer spontanément, puisent volontiers dans l’impressionnisme une énergie particulière, connectée à la nature, au réel et à l’instant. Ce dialogue entre art contemporain et impressionnisme, sur lequel le festival a été précurseur, constitue l’ADN du festival.

Contemporain, le festival l’est également par le modèle responsable qu’il développe sur un temps volontairement long, fondé autant que possible sur l’existant, et paritaire. En 1874, une seule femme faisait partie de la première exposition impressionniste, Berthe Morizot. 150 ans plus tard, 47% des artistes du programme de Normandie Impressionniste sont des femmes.

Philippe Platel,
Directeur de Normandie Impressionniste